Le Carol’Or au Quai10 !

Vous aurez la joie de découvrir l’une de nos 3 capsules publicitaires en début de chacune des séances du cinéma Quai10, pendant toute la durée du mois de février.

Nous remercions chaleureusement le Quai10, son directeur Matthieu Bakolas et son responsable technique Olivier Le Deist pour ce précieux coup de main réalisé avec brio !

Alors, laquelle de nos trois capsules passe pour l’instant au Quai10 ?

Producteurs locaux

Partenaires culturels

Commerces locaux

Carol’Or ASBL est née !

Ça y est, depuis ce vendredi 11 janvier, une nouvelle ASBL a fait son apparition dans le paysage carolo.

Sa mission sera de mettre en circulation, dans le courant du printemps 2019, la monnaie complémentaire, citoyenne et locale de Charleroi et sa région : le Carol’Or !

Cette étape importante dans le développement de ce projet permettra, notamment, de pouvoir lancer prochainement le crowdfunding nécessaire à l’impression des billets des Carol’Or.

On vous en dira plus très vite !

Au sein de l’ASBL, on retrouve principalement des citoyens engagés mais aussi des associations qui soutiennent le projet depuis le départ : l’Eden|Centre Culturel Régional de Charleroi et le CIEP du MOC Charleroi-Thuin.

Pour atteindre ses objectifs, l’ASBL bénéficie également du soutien et de l’expertise du Réseau Financité, qui a déjà accompagné les autres monnaies citoyennes en Wallonie.

Envie de suivre la dernière ligne droite avant la mise en circulation des Carol’Or ?

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Le Carol’Or cherche du renfort…

Le Carol’Or, c’est la future monnaie complémentaire et locale de la région de Charleroi. Dans quelques mois (au printemps 2019), elle entrera en circulation.

D’ici là, il reste une série de choses à réaliser. Les citoyen.ne.s, tou.te.s bénévoles, qui s’activent pour réaliser ce projet sont donc à la recherche de nouvelles personnes pour renforcer leur équipe.

Envie de participer à la création de cette alternative ? De rejoindre une équipe motivée ?

Cette annonce est pour vous !

Qu’est-ce qu’une monnaie complémentaire et locale ?

C’est un bon de soutien à l’économie locale. Elle a pour but de favoriser et renforcer les commerçants et prestataires de services de la région de Charleroi, soucieux d’allier qualité, solidarité et respect de l’environnement. Les Carol’Or ne pourront effectivement circuler que dans cette région et chez des prestataires volontaires, qui ont accepté de respecter la charte et les valeurs du Carol’Or. Il s’agit donc aussi d’une sorte de « label éthique ». Le Carol’Or vise à lutter, à son échelle, contre la spéculation et l’évasion des richesses vers les marchés financiers internationaux. Plus d’infos sur le projet : www.carolor.org – www.facebook.com/LeCarolOr/

Tout comme un grand nombre de monnaies citoyennes wallonnes, le Carol’Or bénéficie du soutien de l’asbl Financité : www.financite.be/fr/article/monnaies-citoyennes

Les chantiers à mener et pour lesquels nous recrutons :

  • Participer à des campagnes d’informations pour divers publics
  • Participer à la recherche de commerces et prestataires partenaires
  • Créer de nouveaux outils de communication
  • (Et bien d’autres encore☺)

Tu veux nous rejoindre ? Tu as des questions ?

Prends directement contact via email : info@carolor.org

Carol’Or cherche étudiant.e en communication

Etudiant.e en communication,

tu as envie d’expérimenter réellement en attendant de rejoindre le monde professionnel… Le Carol’Or peut t’offrir cela !
Le Carol’Or, future monnaie complémentaire et locale de la région de Charleroi, est un projet porté par des citoyens, tout.te.s bénévoles, avec le soutien de l’asbl FINANCITE.

Qu’est-ce qu’une monnaie complémentaire et locale ? C’est un bon de soutien à l’économie locale. Elle a pour but de favoriser et renforcer les commerçants et prestataires de services de la région de Charleroi, soucieux d’allier qualité, solidarité et respect de l’environnement. Les Carol’Or ne pourront effectivement circuler que dans cette région et chez des prestataires volontaires, qui ont accepté de respecter la charte et les valeurs du Carol’Or. Il s’agit donc aussi d’une sorte de « label éthique ». Le Carol’Or vise à lutter, à son échelle, contre la spéculation et l’évasion des richesses vers les marchés financiers internationaux.

Depuis 2 ans ce projet est en construction, nous prévoyons la mise en circulation de la future monnaie dans le courant du 1er trimestre 2019.
Et donc, à quelques mois de la date de mise en circulation de la monnaie, la communication devient un domaine extrêmement prioritaire et important pour assurer la visibilité du projet à un grand nombre de personnes (commerçants, prestataires de services, utilisateurs, …). C’est maintenant, que l’on a grandement besoin de toi !


Les défis

  • Concevoir, développer et mettre en œuvre des campagnes de communication externe destinées à promouvoir le Carol’Or ;
  • Collaborer activement avec les membres du Carol’Or et ses partenaires (Eden, MOC, etc) ;
  • Assurer les contacts presse : entretenir le réseau de journalistes et de médias (radio, télé, web), rédiger et diffuser des communiqués de presse, organiser des conférences de presse ;
  • Participer à l’organisation d’événements ;
  • Veiller au respect de la charte graphique du Carol’Or ;
  • … (Et bien d’autres encore☺)

Tes atouts

  • Désireux.se d’être acteur.trice du changement ;
  • Aptitude à collaborer
  • Organisation, rigueur et souci de la qualité ;
  • Bienveillant.e, polyvalent.e, proactif.ve, créatif.ve, volontaire ;
  • Bonne connaissance des réseaux sociaux et du community management ;
  • Bonne connaissance du monde des médias et de leurs formats de communication.

Tu veux nous rejoindre ? Tu as des questions ?

Prends directement contact via email : info@carolor.org

MONNAIES ET COOPÉRATIVES LOCALES – Un duo dynamique au bénéfice de nos communes

Le Mouvement communal, revue indispensable pour les décideurs qui veulent contribuer de façon active à la gestion de leur commune, propose un article  traitant des monnaies et coopératives locales.

Actuellement, en pleine période de campagne électorale communale, il est primordial d’une part, de sensibiliser les acteurs des listes électorales, et d’autre part, de vous convaincre, vous citoyen, de l’utilité de cette initiative.

Mouvement communal – Sept 2018

Force est de constater que les monnaies locales suscitent aujourd’hui une mobilisation des acteurs de terrain et un engouement citoyen de plus en plus importants en Wallonie. Le retour d’expérience globalement positif venant des monnaies les plus anciennes encourage le lancement d’initiatives similaires.

Les communes qui n’ont pas encore leur propre monnaie locale peuvent envisager de participer à une autre monnaie, pour autant que cela s’inscrive dans leur objectif de développement local et que la cohérence de la monnaie en question permette un élargissement de son champ d’application.”

Le développement local est aujourd’hui plus que jamais au centre des préoccupations de notre Région.

Les initiatives toujours plus nombreuses qui éclosent en Wallonie traduisent la volonté croissante des citoyens de s’engager personnellement dans le développement de leur région, avec en toile de fond la volonté d’œuvrer au bien-être global de notre société sur les plans économiques, sociaux et environnementaux.”

 

UNE MONNAIE COMPLÉMENTAIRE – QU’EST-CE QUE C’EST ?

Monnaie complémentaire? De quoi parle-t-on? D’une unité de compte, en plus de la monnaie nationale, qui circule à l’initiative d’un groupe de citoyens et/ou d’entreprises réunis au sein d’un réseau et dont les règles sont définies par eux.

Cela peut surprendre. Quoi! Des gens qui émettent et utilisent une autre monnaie que la monnaie officielle? Est-ce possible? Est-ce légal? Qu’est-ce que ça apporte de plus? Pourtant ce fut une pratique courante tout au long de l’histoire. Aussi loin dans le temps qu’on trouve des traces de monnaie dans le monde, ce ne sont pas des monnaies uniques comme celles auxquelles on est habitué de nos jours que l’on rencontre, mais diverses monnaies qui circulent en même temps. Une erreur commune est de projeter sur nos lointains ancêtres des pratiques d’échanges proches des nôtres, les différences n’existant que dans le support de la monnaie. À y regarder de plus près, il apparaît qu’il faut faire une distinction entre les relations de proximité, celles existant au sein des clans, des villages entre les gens « ordinaires » et les relations lointaines concernant les élites politiques, religieuses et le grand commerce.

Chez les premiers, c’est la notion de « crédit » fondé sur la confiance qui l’emporte. Les outils monétaires, sans aucune valeur propre ne sont pas des moyens de paiement comme nous les entendons, mais plutôt des reconnaissances de dette. On se connait et on remet à la personne envers qui on est redevable un signe symbolique socialement admis rappelant qu’on est en dette envers elle. Chez les seconds on a besoin de quelque chose qui a de la valeur en soi (bijoux, pierres précieuses, or, argent…etc) pour traiter avec « l’étranger » (l’autre, celui qu’on ne connait pas) où la confiance ne préexiste pas par nature.

Ce point est capital à deux titres :

  • Cela indique que les monnaies complémentaires ne sont pas un nouveau gadget produit par le monde moderne; on ne fait que renouer avec une pratique ancienne.
  • Cela devrait conduire à faire une distinction entre « monnaie » et « argent », la monnaie redevenant un symbole entre personnes qui se font confiance pour rendre plus aisé le tissage des liens dans la communauté, et l’argent qui a besoin d’être fondé sur une valeur propre plus universellement reconnue pour permettre des échanges entre personnes et communautés où la confiance ne préexiste pas ou est plus difficile à établir en raison de leur spécificité politique, économique, culturelle, religieuse, etc… La nature de la monnaie est (ou devrait résider) dans la confiance, celle de l’argent est dans le pouvoir qu’il donne à celui qui le possède.

Même si les monnaies modernes sont maintenant totalement dématérialisées et n’ont donc aucune valeur en soi, il n’empêche que culturellement et dans leur mode de fonctionnement, elles ont conservé les caractéristiques de « l’argent ». Sa possession est devenue la finalité de tout acte économique. La centralisation du pouvoir et l’extraordinaire développement des moyens de communication ont permis la disparition des monnaies de proximité fondées sur la confiance et leur remplacement par les grandes devises internationales fondées sur le pouvoir. En ce début de XXIe siècle où les sommets qu’atteint la fortune de quelques-uns n’ont d’équivalent que l’abime de pauvreté où se retrouve pas loin de la moitié de l’humanité, où la finalité de profit financier justifie le dépeçage de la planète et met en péril l’avenir des générations futures, ne faut-il pas voir dans cette rupture l’image de ce qu’il advient quand l’espace de confiance est conquis par l’avidité et la soif de pouvoir? Faut-il voir dans le développement des monnaies complémentaires l’expression du besoin irrépressible de retrouver cet espace perdu, de renouer avec ce lien, la confiance, sans lequel la vie devient impossible? C’est pour nous une évidence, même si cela n’est pas nécessairement conscient dans l’esprit de tous.

C’est au cœur de la première grande crise économique (1929) qu’a réapparu l’usage de monnaies complémentaires, lorsque les monnaies nationales se faisaient trop rares. De ces expériences pionnières est né le mouvement des monnaies complémentaires « modernes » qui se développent aujourd’hui à la surface de la planète. Elles sont de nature très variée mais visent toutes à favoriser et dynamiser les échanges locaux, réintroduire dans l’économie du sens, des valeurs sociales et écologiques, bref à impulser l’élan qui permette de retisser les liens indispensables à des relations respectueuses, équitables et pacifiques.

Dans le cadre de ces expériences, deux grands courants sont explorés :

  • Les monnaies non appuyées sur la monnaie nationale.

Les réseaux qui choisissent cette direction créent purement et simplement leur unité de compte sans rapport et sans convertibilité avec la monnaie officielle. On se trouve alors dans un cas de figure inverse à celui qui préside au système dominant. Dans celui-ci, il faut avoir préalablement l’argent sur son compte pour pouvoir accéder au bien ou au service désiré. Là, c’est l’existence du bien ou du service dans la communauté et l’accord d’échange entre les parties qui « créent » la monnaie. Cela ouvre de vastes horizons nouveaux mais si éloignés de nos habitudes et conditionnements économiques que le chemin n’est pas sans obstacles. Se pose bien sûr la question de la légalité : quelle est la marge de manœuvre possible, mais plus profondément: Que représente cette monnaie? Qu’est-ce qu’elle apporte à la personne qui la détient? Comment peut-elle circuler, peut-elle être acceptée et utilisée par les entreprises, commerçants, artisans? Comment créer la confiance nécessaire à son acceptation? Si la possession de la monnaie n’est plus critère d’accessibilité aux biens et services disponibles, où se situe la limite?

On retrouve là d’un côté ce qu’on peut appeler Les monnaies de lien, telles que les SELs (Système d’échanges locaux), les JEUs (Jardin d’échange universel) les Accorderies et banques de temps qui concernent en général des réseaux de personnes individuelles, et de l’autre les « Barters » (troc) qui regroupent des entreprises qui se fournissent mutuellement en acceptant l’unité de compte propre au réseau.

  • Les monnaies appuyées sur les monnaies officielles.

Dans ce cas de figure, celui qui se développe fortement en Europe depuis peu, la monnaie locale est acquise avec la monnaie nationale dans un rapport initial de 1 pour 1. On peut certes se demander quel est alors l’intérêt. Il est au moins triple :

  • La monnaie locale est un signe visible d’engagement citoyen qui marque le désir des acteurs de se réapproprier cet outil pour ne plus contribuer malgré eux à alimenter la rupture que génère le système en place et ouvrir la voie vers une économie balisée par les besoins de la vie au lieu de l’épaisseur du portefeuille.
  • Elle valorise et favorise les productions et échanges locaux, puisqu’elle n’est acceptée que localement de sorte que la richesse sert mieux les habitants du territoire.
  • La monnaie nationale échangée contre la monnaie locale est constituée en fonds de réserve placé de façon à soutenir des réalisations éthiques, cohérentes avec les valeurs que les acteurs veulent exprimer.

Nous vous conseillons vivement de voir la vidéo “La double face de la monnaie” qui situe bien la question des monnaies complémentaires et en donne quelques exemples.

Source: MLC Québec

Journée au vert

Un bond en avant !

Ce samedi 16 juin 2018, nous nous sommes mis au vert pour faire avancer un certain nombre de sujets qui ne pouvaient être finalisés qu’en groupe complet.  L’ambiance était au beau fixe et un certain nombre de décisions importantes ont été prises.

Mieux encore, un exercice de planification permet de fixer la “naissance” du Carol’Or au premier trimestre de 2019.

Encore un grand merci au patro de Jamioulx pour la mise à disposition de leur très chouette local.

Bonjour tout le monde !

Bienvenue sur le site du Carol’Or !

Nous sommes très heureux, à ce stade du projet, de pouvoir commencer à communiquer avec vous à propos de ce projet qui tient au coeur d’une vingtaine de citoyens ayant ce projet un peu fou mais ô combien utile: doter le bassin de vie de Charleroi de sa propre monnaie complémentaire.

Ce site contiendra des informations sur le projet, ses objectifs, ses finalités, ses échéances, les événements auxquels l’équipe compte s’associer, les demandes d’aide et de coups de main, le statut, ce qui va se passer dans un futur proche.